moment, Patimate, le bûcheron, arrive en courant, et reçoit sur le dos les coups destinés à la jeune fille.
Scène III.
« Tant pis pour toi !… lui dit la Fée, il fallait me laisser punir cette insolente !… » Et elle sort en menaçant Farfalla qui pleure, et que console le pauvre Bûcheron.
Scène IV.
Patimate est charmé d’avoir sauvé Farfalla de la colère de la Fée. — Il venait annoncer la chasse, dont les fanfares recommencent.
C’est le neveu de l’Émir, et sa suite, qui parcourent la forêt.
Tu l’as vu ?… demande Farfalla ; est-il beau ?
— Superbe !… répond Patimate ; il va venir, et je suis sûr, dit-il en indiquant le grimoire, que ce sont les sortilèges de la Fée qui l’attirent ici !…
— Et dans quel but ?… demande Farfalla.
— Pour en être embrassée… rien que cela !… répond le Bûcheron en riant ; car on assure que si l’on faisait à la vieille la charité d’un baiser, elle redeviendrait, à l’instant, jeune et charmante !… »
Farfalla rit de cette idée, et tous deux s’amusent aux dépens de la méchante Fée.
On frappe à la porte de la grotte. Patimate court ouvrir.
Scène V.
C’est le prince Djalma, Mohamed, son gouverneur, et leur brillante suite.
Farfalla semble fort émue à la vue du Prince, qui, de son côté, la trouve charmante et lui adresse des compliments.
Le Bûcheron salue comiquement tout le monde, et jusqu’aux piqueurs, qui se moquent du paysan.