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VARIANTES.


I. Iisdemque rationibus. On lisait autrefois orationibus. J. Lipse est le premier qui l’a corrigé dans ses dernières éditions.

III. Leges tu quidem, si volueris. Le manuscrit porte tout autrement : Leges, quid Maternus sibi, debuerit, et agnosces, etc. (J.-L.) Les deux manuscrits du Vatican ont de même ; l’un a quod Maternus. (E.) L’édition Princeps de Spire, leges : tu quidem Maternus sibi debueris, et agnosces. Puteolanus en a fait : Leges tu quidem, si volueris. Béroalde l’a suivi. De même Lipse, qui cependant, dans l’édition de 1674, juge cette leçon comme introduite.

V. Amittit studium. Rhén. préférait omittit, adopté par Dronke ; mais nous avons déjà remarqué ailleurs que omittit se dit dans le même sens. (E) Conf. Ann., XIV, 26.

VIII. Patientissimus veri. Acidalius lit sapientissimus vir. Oberlin et Dronke rétablissent dans leur texte patientissimus vir, qui se trouvait dans toutes les éditions avant Juste-Lipse.

IX. Non quia poeta es. Oberlin, lorsqu’il écrit ad hunc Secundum recurret, non ad te, Materne, quia poeta es, oublie que Maternus était orateur aussi bien que Secundus.

X. Recitationum. L’édition Princeps de Spire et celle de Puteolanus ont narrationum. C’est Béroalde qui a corrigé ce texte.

XV. Solatio est. Acidalius corrigeait solutio. Brotier l’a admis. (E.) Néanmoins cela n’est point nécessaire. La leçon ordinaire est bonne.

XVI. Significatione ista determinetis ? L’édition de Rome porte signatione. (L.) Pichena a rétabli signatione, que j’ai trouvé dans toutes les éditions avant celles de Lipse. (E.)

XVIII. Merito vocaremus. Brotier préfère vocaverimus des manuscrits du Vatican ; mais docerem demande vocaremus. (E.) Cela revient au même. Il faut donc faire honneur aux manuscrits du Vatican.

Num dubitamus. Lipse a mis ainsi. Avant on lisait, nam non dubitamus. Muret voulait numnam. Acidalius, num dubitabimus, quum satis constet.