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DE SIAM. Livre VI.

DE SIAM. LIVRE VI. 40s dans lesMéchaniques & dans la Géométrie. Comme c’eftdeluy,si nous les en croyons, que nous avons receu ces connoissances , il n’eft passurprenantque nous soyons bons Géomètres ,& que nous ayons une parfaite connoissance des autres Arts. Dans lanouvelle doésrine qu’il publia, il mêla beaucoup de choses qu’il avoit tirées de laReligion de son frere. C ’eft ce qui a rendu l’une & l’autre Loy si semblable en plusieurs points. Elles différent cependant e n ce q u e la L o y de cbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA Thévathat est beaucoup m oinslèvérc que celle de Sommonokhodom^ car elle laisse aux hommes une grande libertéde tuer & de manger des animaux , quoy que l’usage de ces choses soit illicite ôc criminel. Ils croyent que dela doctrine de Thévathat sont sortiescomme d’unesourcc deschisme &dcdivision sept autres scétesqui ontbeau­ coup de rapport entre elles,& ils appliquent cette tradition aux héréfiesdesHoilandois, des Anglois ôc des autres peuples séparez de l’Eglise Romaine 5 car ils les regardent comme autant de rejetons que nôtre Reli­ gion a produits, & c’eft cequi les confirme encore dans leurs opinions. Aprés tous les outrages que Thrvathat avoit fait à son frere, sans respecter ni les droitsdela nature ny la Divinité mesme, il E e e iijbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA LesTalapoins per­ suadent aux Siarrtoisque la Religion Ch : etienne est tirée de la Loy que leur a ensei­ gné Soinmonokho- dom. Thcvathat cftpunidans l’Enfer pour avoir persén