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DE SIAM. Livre VI.

DE SIAM. LIVRE VL AOJ cément à deux Religions, au lieu qu’auparavant tous leshommes n’en avoicnt qu’u ­ ne. Les uns, au nombre desquels ils nous mettent pour les raisons que nous allons di­ r e , se fire n t disciples cbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA dcThévathat ôcles au­ tresdeSommonokhodomThévathat.^^ qu’il ne futque le cadet, se voyantsoutenu par tant de Princes, qui avoient embrassé sa défense, employa laforce ouverte & la trahison pour perdre son frere.il mit en usage lesplus atro­ ces calomnies, pour noircir sa reputation y mais ces desseins ne réüflirent pas. Il fut mê­ me vaincu plus d’Une fois,lorsque pour con­ firmer sessectateurs dans lafoy qu’il leur en­ seignoit , il osadisputer avec son frere, à qui feroit de plus grands miracles. L’ambition luy fit souhaiter d’être Dieu, mais ne l’étant pasveritablement, il ignora beaucoup de choses dont son frere avoit unc parfaite connoissance , & parce que sa fierté ne luy permettoit pas d’écoûtcr Som monokhodom il n’apprit point de luy ce qui se passoit dans l’Enfer & dans le Para­ dis , nyla doétrine delaiMétempsycose, ny les changemens qui s’étoient faits & qui le devoient faire dans tous les siécles. D ’où ils concluent,qu’il ne saut pass’étonner si nous autres qui sommes ses disciples , ne trou­ vons rien de toutes ces choses dans les LE Thévathat pour avoir voulu erre Dieu , cft prive de plu* sieurs con­ noissances avec tous set$ sectateurs* • Lee ij