vire : ces eaux inférieures ont communie** non avec cellesqui coulent sur la terre, par cegouffre dont on vientdeparler. Un vent impétueux tient les eaux de dessous la terre suspendues, ôc ce vent,qui estpar luy-mêm e, 6c qui n’a aucune cause, fondant de toute éternité avec une éfroyable violence, les repousse continuellement & les empeschede tomber. Quand le temps fera venu auquel le Dieu desSiamois a prédit qu’il ces seroitderegner,alors lefeu duCieltombant sur la terre, réduira en cendre tout ce qu’il y trouvera, 6c la terre ainsi purifiéefera ré tablie en son prémier état. Mais voicy ce
?iuidoit précéder cerenouvellement univereL
Ils disent que leshommcs autrefois, lors que Dieu vivoitencore surla terre, avoient une taille deGéant,joüifsoient d’une santé parfaite duranrplufieurssiécles,n ’ignoroient rien, 6csurtoutinstruits des obligations de laLoy,ménoientune vie pure& innocente, 6c étoient Religieux observateurs de leurs promesses. Dans la suite ils ont perdu insen siblement tous ces avantages$& ilsdevien drontà lafinsifoiblesôcfipetits qu’àpeine auront-ilslahauteur d’un pied .Leur viesera tres-courteen cet état, 6c cependant on les verra croître en malice, jusqu’à ce qu’enfin
