DE SIAM. LIVRE VI. 353 Ciel, & l’Enfer dans le centre delaTterre. Les plaisirs du Paradis & les supplices de l’Enfer ne sont point éternels , on ne de meure dans l’un 6c dans l’autre qu’un cer tain temps,qui estplus long ou plus court, selon qu’on a faitplus de bonnes oeuvres, ou qu’on a commis plus depechez. Ils disent qu’il y a dans l’Enfer des Anges Ccquei« administrateurs de la Justice, qui ont soin Siamois de marquer exactement toutes les mauvaic ses aétions des hommes , qui les examinent apres leur m ort, ôc les en punissent avec une extrême sévérité. Ilsont au sujet du Ju gement qui se fait, alors une imagination ridicule, ilsse persuadent que le premier de ■ces J u g e s , q u ’ils appellent cbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA Pnyomppaban, a un Livre, ou la vie de chaque homme en Î>articulier est écrite, qu’il le relit continuelement, ôcque lors qu’il est arrivé à la page qui contient l’histoire de cette Personne, el le ne manque jamais d’éterniier. C ’est pour cela, disent-ils, que nous éternuons sur la terre, &dela est venu la coûtume qu’ils ont de souhaiter une heureuse & longue vie à tous ceux qui éternuent. L’Enfer est divisé en huit demeures, qui sont comme huitdegrez depeine,ils croyent même, qu’ilya un feu qui brûlelesdam nez.
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