DE SIAM. LIVRE VI. ssi •• f • rable ; car il faut qu’ils ayent acquis une vertu consommée. Ce n’est pas meme assez d’avoir fait beaucoup de bonnes oeuvres dans les corps où leurs ames se sont trouvées, ilfaut encore qu’à chaque bonne aétion ils ayent eu en veuë de mériter la divinitéjqu’ils ayenumarqué cette intention, en invoquant & prenant à témoin au commencement de leurs bonnes œuvres,les Anges qui président aux quatre particsdu mondcjqu’ilsayentver sé deseau, en implorant lesecours de l’Ange Gardicnn ede la terre, appellée cbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA tfratherani. Car ils croyent, comme nous l’expli querons dans la suite, qu’il y a différence de sexe parmy les Anges aussi bien que parmy les hommes. Ceux qui souhaitent devenir Dieux observent soigneusement cette prati que. Outre cet état dcDivinité auquel les plus parfaits aspirent, il y en a encore un moins élevé qu’ils appellent l’état desaintcté IIsuf fit pour être Saint, qu’âpres avoirpassé dans plusieurs corps, on ait acquis beaucoup de vertus, êçque dansles aétes qu’on en a pra tiquez on sesoit proposé d’acqucrirlasainteté. Lesproprietez dela sainteté sont les mê mes que celles delà divinité. Les Saints les possédent aussi bien que Dieu, mais dans un degré bien moins parfait 5outre cjueDieu les Les SiamoisrecoH’ noiflcnt un ccatpcrma* lient de sain* tete.
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