Page:Tachard - Voyage de Siam, des Pères jésuites, 1686.djvu/436

366

VOYAGE

L e s h a b î t s zyxwvutsrqponmlkjihgfedcbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA d e s S i a m o i s . cbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA 366 VOYAGE trumens pour laNavigation que le plomb ou la sonde. Ils font leur Estime comme nous, ôccourent tant de temps su un tel air de vent. Les courans, les montagnes qu’ils découvrent dans lesterres , la couleur dusablé, sa finesse , son mélange, ôc les au­ tres expériences sont les seules régles dont ils seservent. Les Siamois ne sont pas magnifiques dans leurs habits. Les hommes 6c les femmes du menu peuple sont presque habillez de la même maniere.IlsontunLonguis,qui estun morceau d’une étoffe fortsimple , long d’en­ viron deux aulnes 6cdemie,& large de trois quarts d’aulne. Usse mettent ceLonguis au­ tour du corps, en sortequ’il fait comme une espéce de Jupon , qui leur prend depuis la ceinture jusqu’au dessous du genoû , celuy des femmes descend jusqu’à la chéville du pied. Les femmes ont outre cela un mor­ ceau de Bétillc blanche, long de prés de trois aulnes, quelles se mettent en manière d’écharpe pour se couvrir le reste du corpsv Les hommes ont pour cela un autre Longuis, qu’ils ne prennent que sors qu’il fait froid , qu’il pleut, ou qu’il fait beaucoup de soleil. Les habits des Mandarins , lors qu’ils sont dans leur domestique, ne sont différents de ceux du peuple que par la fi-