3 ^ 2 zyxwvutsrqponmlkjihgfedcbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA VOYAGE noissances fausses ou incertaines. C ’eft le sage avis que me donna ce Ministre durant tout le tems que j’eus l’honneur d’étre au pres de luy, me faisant entendre que certai nes gens avoient fourni des Mémoires peu seursdebicn des choses. Ainsi je neparlcray pasde tout cequis’estpasseau Tunquin & a laCochinchine,parcequc de trois personnes qui yontvécu plusieurs années,&que je croi rois chacun en particulier par tout ailleurs, à peine deux se sont accordez sur une infi mté de points , dont on leur a demandé compte. Car pour ce qui est des Orien taux , tout le monde sçait qu’ilsdisent les choses, non pas comme ellessont en effet ? mais comme ils soupçonncnt qu’on sou haiteroit qu’elles fussent. C ’est pourquoy ils se soucient peu de se contredire sur les faits qu’ils ont avancez , pourvû qu’ils s’ac commodent aux inclinations de celuy qui les interroge^ de forte que si on les surprend dans quelque contradiction, ils ne s’embarassent pas qu’on la leur fasse remarquer.. Ce qui vous plaisoithier, disent-ils froide ment , vous déplaît aujourd’huy, c’eft ce qui nous fait parler aujourd’huy autrement que nous ne parlions hier. Je ne m’étenctrav pas tant sur ce qui regarde les coûtiv mes éc le gouvernement des Siamois, quç
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