DE SIAM. LIVRE V. 357 qu’on le peut voir dans la description du Cap de Bonne-Espérance. Nos provisions étant faites. & nos ma lades rétablis par l’air de terre, on sortit de la Baye du Cap le vingt-sixiéme de Mars. On dressa la route pour aller à l’Isle de l’As cension. Cette Isleest à huit dcgrcz de Lati tudeSud,& àsept degrez & quinze minu te de Longitude. La pesche qu’on y sait de la Tortue est si abondante , qu’on en prend dans une ou deux nuits autant qu’il en faut pour nourrir un Equipage de qua tre cens hommes durant plus de quinze jours. Ces Tortues sont d’une grosseur ex traordinaire. Sur le soir aprés le coucher dit Soleil, comme ellessortent de la Mer pour faire leurs oeufs sur le rivage , on en ren verse sur le dos autant qu’on en veut pren dre , car les bords de la Mer en sont cou verts, & on les laisse ainsi jusqu’au lenmain qu’on vient pour les porter à bord dans des Chaloupes. Nous découvrîmes cette Isle, qui paroit de fort loin par une haute m ontagne, le dix-neufviéme d’Avril sur les quatre heures du soir. Nous avions un bon vent, & il falloit perdre du tems pour aller à la rade , cela fit que Mon sieur l’Ambassadeur ne voulut pas s’y ar-baZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA A reter. Yy iij On sort de la Baye d* Cap*
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DE SIAM. Livre V.
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