DE SIAM. LIVRE V. 317 implore lesecoursavec un rres-profond res pect deux fois pour le moins chaque jour pendantdeux heures,le matin aprés s’être le vé ,& uneheurelesoir avantquedesecou cher. Le Pape luy ayant envoyé deux Ta bleaux dont l’un représente le Sauveur du monde,&l’autre laSainteVierge,il lesaen singuliere vénération, ôcpour la témoigner illesaplacezdansun endroitdesa chambre sort élevé au dessus deluy5& iln’en parle jamaisqu’avec des termes d’honneur ôcde respect. L’Ambassadcque leRoy luy a envoyée, quoyqu’elle ne l’aitpasdéterminéà embras ser le Christianism e, l’a sait r’cntrer en luymême. Comme il estime infiniment la sa gesse du Roy tres-Chrêricn , lors que le Sei gneur Constance luy fit voir l’unique pré tention de cegrand Monarque en envoyant vers luy Monsieur l’Ambassadeur, il en pa rut touché, & on sçaitqu’ilya faitdepuis de fréquentes reflexions. Toutes ces choses doivent exciter ceux quiliront cesMémoi res à prier Dieu pour la conversion de ce Prince, quiseroitsuiviede cellesd’une mul titudeinnombrabledepeuples,& qui atti rerait sans dôme à nôtresainteLoy lesPrin ces voisins qui admirent la conduite 6c le g r a n d g é n i e d u R o y d e S ia m . zyxwvutsrqponmlkjihgfedcbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA Rr iij
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DE SIAM. Livre V.
