ctions sur la navigation, sur l’Architecture, & fur les autres Arts, fur les Livres qu’il faudroit envoyer en France, & sur les re marques qu’il cstoit à propos quenous fis sions. Enfin de tous ceux qui composent cette sçavante Académie, il n’y en eut pas un qui ne fit paroitre un zele & une application particuliere dans cette affaire, dont le succez ne devoit paspeu contribuer à la gloire & à la satisfaction du Roy. Tous ces Mémoires examinez en plusieurs Assemblées de l’Académie Royale, nous furent donnez avant nôtre départ. Et ces Messieurs s’estant engagez à nous faire part de leurs lumières, nous nous engageâmes reciproquement à leur envoyer nos observations, afin qu’agissant de concert & ne faisant qu’un même Corps d’Académiciens, les uns en France & les autres à la Chine, nous travaillaffions à l’accroissement & à la perfection des Sciences, sous la protection du plus Grand Monarque du Monde.
Cependant nous citions fort occupez à préparer tous les instrumens qui nous étoient nécessaires ; & comme il faloit partir de Paris dans un mois, on fit faire durant ce têms-là deux Quarts de nonante, l’un de dix huit pouces de rayon, l’autre de vingt-fix ; trois grandes Pendules à secondes, un instrument pour trouver en même-têms l’Ascension droi-
Les divers Inftrumens qu’ils ont portés pour leurs observations.
