sance se dévoua d’une manière toute particulière aux Millions Etrangères. C’est pour cela que ceux qui la composent, s’y sont toûjours consacrez depuis, par un Vœu solennel ; de sorte que chaque particulier s’y croyant destiné, s’y doit préparer dés la jeunesse par tous les exercices de pieté & de mortification, & par l’étude des Sciences, & des Langues qui peuvent îy rendre plus propre. Ce qui se pratique avec tant de bénédiction, qu’on peut dire que ce prémier esprit de l’Ordre qui luy a donné tant d’hommes Apoftoliques & tant de Martyrs, y est encore dans sa prémiére vigueur.
Le dessein de nôtre Voyage eftant devenu public à Paris, Meilleurs de l’Académie, qui y prenoient le plus de part, nous firent l’honneur de nous recevoir, par un Privilége particulier, dans leur Compagnie ; & nous y prîmes nos places quelques jours avant nôtre départ. On chercha les voyes les plus propres pour l’éxécution des Ordres de Sa Majesté, & l’on résolut qu’outre l’inltruétion que Monsieur le M. de Louvois avoit sait dresser pour la donner au P. Couplet, lorsqu’il retourneroit à la Chine, & qui nous sut remise d’abord entre les mains, les Principaux Membres de l’Académie nous fourniroient des Mémoires particuliers, tou
Ils sont reccus dans l’Academie Royale des Sciences.
