fieurs sortes d’animaux, de Cerfs, de Biches, de Chevreüils, de Gazelles, d’Au truches, de Cigognes, de Canards, ôc d’Oyes, d’une espece particuliere. On voit à gauche des Jardins, & des Maisons de Plaisance qui appartiennent aux plus qualifiez de la Vilie. Sur le derriere il y a un petit Pavillon, composéde trois chambres basses & d’une cuisine, qui eft separé des galeries par une grande cour laquelle s’étend d’un côté vers les fosscz du Fort, & de l’autre jusqu’au bord de la mer. Il passe sous une des Galeries & au travers des Parterres une petite rivière qui sert à faire des reservoirs où l’on nourrit du poisson. Comme ce bâtiment n’a été fait que pour avoir du frais, il n’a rien de regulier dans le tout, quoy que chaque partie soit assez réguliére. Les Parterres sont remplis de fleurs en tour tems, nous n’y en vîmes point de rares, les arbres sont des orangers, des citroniers, & des grenadiers, en plein sol qui font de belles allées.
Ce fut-là que nous trouvâmes le Pere Fuciti, qui ayant déja sçû nôtre arrivée, nous attendoit avec impatience. On ne peut expliquer la joye & la consolation que nous ressentîmes en voyant cesaint homme, vénérable par sa vieillesse & par ses longs travaux dans les Missions de la Cochinchi-
Les Jesuites François vont voir le Pere Dominique Fuciti.
