Page:Taché - Les asiles d'aliénés de la province de Québec et leurs détracteurs, 1885.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.
16

ment of some of the most devoted friends that his father ever possessed. »

En un mot, la logique et l’expérience des maîtres sont d’accord, pour proclamer les punitions nécessaires en certains cas, et les Sœurs de la Providence ont scientifiquement raison contre M. le Dr Tuke, sur cette question. Ce dernier, croyant sans doute avoir bon marché de modestes Sœurs de Charité, n’a pas mis fin à ses quolibets avec sa malencontreuse critique d’un excellent livre, il dit encore : — « Two skeletons in the apothecaire (sic) were shown to us by Ste Thérèse, as being much valued subjects of anatomical study for the nuns, who would, it is not unlikely, consider their knowledge of the medical art sufficient for the needs of the patients. »

Sœur Thérèse et ses compagnes ont parfaitement raison de considérer le squelette comme un objet de grande valeur dans l’étude de l’anatomie, et M. le Dr Tuke a complètement tort de faire des insinuations que rien ne justifie, pour le plaisir de satisfaire de misérables préjugés, avec l’intention évidente de capter une popularité de mauvais aloi.

Voici la conclusion que M. le Dr Tuke donne à la première partie de son réquisitoire :

— « That such establishment should be conducted by nuns must seem remarkable to those who are unacquainted with the large part taken by Sisters of Charity in the management of hospitals in countries where the influence of the Roman Catholic Church extends. Theoretically, it would seem to be an admirable system, and to afford, in this way a wide field for the employment of women in occupations congenial to their nature, and calculated to confer great advantages upon the sick, whether in mind or body. That women have an important role in this field will not be denied ; but experience proves only too surely that to entrust those of a religious order with administrative power is a practical mistake, and leads to abuses which ultimately necessitate the intervention of the civil power. »

Voici le chat à moitié sorti du sac, tout en se croyant encore caché. Si M. le Dr Tuke était venu nous dire : — Je déteste l’Église Catholique, je suis hostile à tout ce qui s’y rattache, je ne puis souffrir les religieuses, quelque bien qu’elles fassent, on pourrait au moins lui reconnaître