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DE CABOUL.

tion de Dieu. Le prêtre dit à haute voix, et les assistans répètent : hé-oumouch, c’est-à-dire : c’est accepté.

Cela fait, le prêtre égorge la victime, reçoit le sang dans ses deux mains, en verse un peu sur le foyer, et répand le reste sur la pierre à travers la flamme. On tord le cou de l’animal, et on le jette dans le feu ; une coupe pleine de vin est apportée ; on en fait une libation dans la flamme, et le reste sert à arroser l’imrtan.

Au sacrifice succèdent des prières et des invocations dont voici le sens : « Dieu nous garde de la fièvre ! Mort aux musulmans ! Puissions-nous après la mort être admis dans le saint paradis ! » Et l’on répète par trois fois : hé-oumouch !

Le prêtre fait venir devant lui un