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DE CABOUL.

cours à plusieurs méthodes d’irrigation. La plus commune consiste à diviser le cours des ruisseaux, ou à élever le long des rivières des digues où l’on ménage des ouvertures. On pratique aussi de distance en distance des puits creusés de manière à lier entre elles des sources d’eau vive, et à arroser les champs d’alentour. Les dépenses en sont considérables, mais les riches font volontiers des fondations pour cet objet ; les pauvres eux-mêmes se cotisent pour une semblable opération, qui change tout à coup un désert aride en une terre fertile.

Les moulins à eau ont une roue horizontale, et les aubes en sont disposées obliquement ; cette roue est dans l’intérieur du moulin, et immédiatement au-dessous de la meule qui