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Scène III
Olimpe, Lucrèce, Virgine, Carlin
Lucrèce, à Olimpe
Enfin, réjouis-toi,
Cousine, dans tes vœux tu n’as rien de contraire.
L’esprit du Chevalier plaît si fort à ton Père,
Que pour l’avoir pou Gendre, au hasard du dédit,
S’il falloit éclater, il n’est rien qu’il ne fît.
Ainsi des deux côtés la parole est donnée,
Et c’est de ton aveu que dépend l’hyménée ;
On t’attend pour cela.
Virgine, à Olimpe
Courez donc promptement.
Lucrèce
J’ai déjà répondu de ton consentement,
Mais enfin pour la forme il est bon qu’on te voie.
Viens.
Virgine, à Olimpe
Vous craignez, je crois, d’en montrer de la joie.
C’est bien fait, votre honneur par là seroit noirci.
Olimpe
Tu ne changeras point.
Virgine
Je vous attends ici.
Allez, sur le grand oui faites bien la grimace.