De ce vieillard n’êtes-vous pas le Gendre ?
Olimpe… Ah nom fatal, que me viens-tu d’apprendre ?
C’étoit donc vous…
En vain je l’ai dissimulé.
Je suis le Campagnard dont on vous a parlé,
Et pourtant pas trop dupe.
Olimpe a su vous plaire.
Ah !
Je n’ai fait le sot que pour berner mon frère,
Certain Cadet qu’au monde on voit mince et léger,
Et qui pour mes péchés n’en veut point déloger.
Charmé de cette Olimpe il crut qu’à ma requête
On tiendroit sa recherche un parti fort honnête,
Mais comme, à le bien prendre, il n’est bon qu’à noyer,
Au diable si pour lui j’ai voulu m’employer.
Loin de cela, craignant qu’il n’obtint ce qu’il aime,
Je courus m’assurer du parti pour moi-même.
C’est là mon désespoir, qu’un Bourgeoise…
Non.
En m’offrant au Vieillard parlois-je tout de bon ?
Mais le dédit signé…
Quitte à l’aller reprendre ;
Deux mots, et trop heureux encor de me le rendre
Vous iriez chez Olimpe ? Ah, ne me quittez pas.
Si l’ardeur de ma flamme a pour vous quelque appas,
Pour ne troubler en rien l’heur de ma destinée,
Avant que voir personne achevons l’hyménée.