Brusque, dit-on, en diable.
Voilà ce qu’il me faut.
Moquez-vous du, dit-on
Voulez-vous un époux sage comme un Caton,
Qui prétende, en vertu de sa grave figure
Qu’on marche par compas, et parle par mesure ?
Virgine a l’humeur gaie, et pense que…
Ma foi,
Bien d’autres là-dessus penseroient comme moi.
Pour devenir Marquise il n’est esprit qui tienne.
Le titre en plaît toujours, de quelque part qu’il vienne,
Et d’ailleurs, quelquefois, s’il faut trancher le mot,
Il est avantageux d’être femme d’un sot.
Excuse, adresse, fourbe, il n’est rien qu’il ne croie.
Quoi qu’on fasse, il ne voit que ce qu’on veut qu’il voie,
Et se laissant mener, au besoin, par le nez…
C’est par où se prendroient des esprits mal tournés.
Mais quand la vertu seule a pouvoir sur une âme…
D’accord, c’est fort bien fait que d’être honnête Femme,
Mais Dieu veuille du trop préserver tous Maris.
Laissons là cette folle, et venons au Marquis.
Le connoissez-vous ?
Non, mais je connois son frère.
Qui, s’il étoit plus riche, auroit bien de quoi plaire.
Il a l’air si galant et si particulier,
Qu’on ne peut…
Vous voulez parler du Chevalier ?