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Voyez le joli compagnon

Qui nous donne des ans .'...Elle n'en a pas trente.

La montagne

Le blondinage a l'art de m'escroquer la tante ;

Et chacun pour soi-même agissant comme il peut,

Je laisse heureux Oronte, à qui seul on en veut.

Pour vous garder à lui vous m'avez fait la pièce

De vouloir sottement m'endosser de la nièce.

L'affront pour un baron est un outrage indu,

Mais la Rapière aussi, net, il sera pendu,

Adieu, tante.


Scène VIII


La tante, Lisette.

Lisette

I! s'en va bien outré.

La tante

Mais,. Lisette,

Par où sortir du trouble où son refus me jette?

Lisette

Moi je ne vous dis rien.

La tante

Qu'Oronte est malheureux!

Lisette

Vous courez grand hasard de les perdre tous deux.

Craignant d'être surpris, et que quelque lumière

Ne découvre au baron qu'Oronte est La Rapière, Il Ya gagner pays.

La tante

Pour fuir ce dur ennui,

Lisette, allons de tout conférer avec lui.


                        

ACTE CINQUIÈME




Scène I


Angélique, oronte, Philipin.

Angélique