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Voyez le joli compagnon
Qui nous donne des ans .'...Elle n'en a pas trente.
Le blondinage a l'art de m'escroquer la tante ;
Et chacun pour soi-même agissant comme il peut,
Je laisse heureux Oronte, à qui seul on en veut.
Pour vous garder à lui vous m'avez fait la pièce
De vouloir sottement m'endosser de la nièce.
L'affront pour un baron est un outrage indu,
Mais la Rapière aussi, net, il sera pendu,
Adieu, tante.
Scène VIII
I! s'en va bien outré.
Mais,. Lisette,
Par où sortir du trouble où son refus me jette?
Moi je ne vous dis rien.
Qu'Oronte est malheureux!
Vous courez grand hasard de les perdre tous deux.
Craignant d'être surpris, et que quelque lumière
Ne découvre au baron qu'Oronte est La Rapière, Il Ya gagner pays.
Pour fuir ce dur ennui,
Lisette, allons de tout conférer avec lui.
ACTE CINQUIÈME