Et si je vais trop dire,
Quand mon dos pâtira vous n'en ferez que rire.
Va, je prends tout sur moi.
Mais enfin tu sais bien
Que ton maître consent qu'on ne nous cache rien.
Il est vrai.
Vous saurez en tout cas me défendre?
Ne crains rien.
Oyez donc ce qu'il vousplalt d'apprendre.
Un voyage breton, fait très mal à propos,
Aujourd'hui de mon maître est le trouble-repos;
Pour joindre un ennemi qui tirait en arriére
Il se fit appeler monsieur de La Rapière,
Et sous ce nom d'emprunt sut si bien se cacher
Qu'en six jours il trouva, ce qu'il venoit chercher.
Il vit son ennemi, le força de se battre,
Reçut un coup d'épée, et le perça de quatre ;
Et, craignant les prevots, il fuit, et sans façon
Alla chercher asile au château d'un baron.
Le baron, et ce fut le malheur de .mon maître...
On l'appelle?
Et par où le pourriez-vous connoître ?
Au fond de la Bretagne avez-vous des agens?
La naissance en tous lieux fait connoître les gens.
D'Albikrac. On le tient un des plus gatans hommes...
lisette.
Parle bas; ce baron que tu nommes....