Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 3, 1748.djvu/428

Cette page n’a pas encore été corrigée

Et ces mêmes Romains qui l’ont tant fait trembler,
Sous le poids de leurs fers le sauront accabler.
La honte du triomphe à son orgueil est due.
Mais à quoi, mes ennuis, arrêtez-vous ma vue ?
Démétrius attend les honneurs du tombeau,
Il a cessé de vivre, et je suis son bourreau.
À ce penser affreux ma constance me laisse.
Prêtez, Antigonus, quelque aide à ma foiblesse,
Et qu’on me mène ailleurs, après un tel malheur,
Sous mes tristes remords expirer de douleur.