Ce terme peut encore rétablir mon bonheur.
Ce terme est peu de chose à qui chérit l’honneur.
Et vous m’avez aimé ?
Mon heur seroit extrême
D’oser dire, j’aimai, sans pouvoir dire, j’aime.
Ah, s’il vous reste encore…
Ne me demandez rien,
Je sais ce que se doit un cœur comme le mien.
Tant que votre retour flatta mon espérance,
En vain l’on essaya d’ébranler ma constance.
Le bruit de votre mort a dégagé ma foi,
Il vous perd, il me perd, plaignez vous, plaignez moi,
Ou plutôt pour sauver l’éclat de votre gloire,
Achetez par l’absence une illustre victoire.
D’un feu jadis si beau perdez le souvenir,
Et fuyez un objet qui peut l’entretenir.
Adieu, vous me perdez si mes frères surviennent.
Que ne rompez-vous donc les nœuds qui me retiennent ?
Je les crois toujours voir, tirez-moi de souci.
Et bien, si vous craignez de me parlez ici,
Au moins faites qu’ailleurs je puisse vous apprendre…
Ne pouvant rien pour vous, je ne dois rien entendre,
Je ne vous verrai plus.
Comment donc vous quitter ?
Le péril croît toujours, c’est trop vous écouter,
Je me retire.