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connaissez déjà ; je lui indiquai celles que j’ignorais et désirais pratiquer.

— Je vais te quitter maintenant, me dit-elle après avoir fini, mais dans quelques jours je te donnerai la satisfaction de les mettre en œuvre avec moi.

En effet elle vint me trouver, en vue de nous adonner au plaisir ; ainsi elle me rendit maître du secret de divers procédés que je vais vous décrire.

Premier. — Mon amante, pleine de grâce et de gentillesse, s’approche de moi et commence à me caresser. Quand elle voit qu’elle avait ainsi porté mes désirs sensuels au plus haut degré, elle se retrousse, se couche sur la figure les hanches élevées, humecte de salive ses parties et son ouverture postérieure.

— Prends mes fesses, me dit-elle, entr’ouvre-les, place la pointe de ton poignard à l’entrée de ma gaîne et appuie.

Je me conformai à ses conseils, me remuai, m’agitai et, de cette façon, je parvins à m’introduire. Dans l’excès du plaisir je pensai m’évanouir. Nous nous balancions de droite et de gauche et, à force de tirer à moi et de pousser, tantôt d’une façon, tantôt d’une autre, nous atteignîmes au maximum de la jouissance et goûtâmes des voluptés indicibles. Jamais jusqu’alors je n’avais joui de pareilles délices.

— Comment appelle-t-on cela, lui demandai-je après