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comment j’allais m’y prendre. — Comment vais-je faire, disais-je ? Pareille chose est-elle jamais arrivée à personne, fut-ce dans le palais du Pape ? Vais-je donc avoir à me glorifier de ressembler à un âne ? Je me mis à sourire car, de ma vie, je n’avais éprouvé semblable déception. — Je ne puis cependant, ajoutai-je en moi-même, me servir d’un autre outil que de la verge !

À ces mots j’entoure ma maîtresse de mes bras ; par degrés et lentement je pénètre chez elle et bientôt nous ne faisons plus qu’un. En douceur l’introduction complète se produit en me faisant goûter une jouissance telle que je n’en avais jamais éprouvée. Alors, je me soulève, je me remue et enfin l’éjaculation se produit. Ainsi votre serviteur atteignit son but avec une femme faite comme je l’ai dit ; il n’y a pas d’autre moyen à employer en pareille occurrence.

Pendant qu’elle avait les reins découverts me tournant le dos, je m’avançai vers elle et, agité de convoitise, je saisis ses fesses aussi nettes que cristal et commençai à les embrasser et à les couvrir de baisers.

Alors elle se met à sourire, me regarde et prend la parole : — Sais-tu comment faire, me dit-elle, pour t’accoupler avec n’importe quelle femme ?

— Il doit, lui dis-je, y avoir plus de cent façons de s’y prendre.

Alors elle me découvre plusieurs manières que vous