Page:Tīfāšī - Le Livre de volupté, 1878.djvu/92

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 64 —


alors mes sens s’éveiller et la soif des plaisirs de la copulation naître chez moi.

Une fois que, comme de coutume, je m’étais rendue auprès de lui, il se mit à en user à sa façon ordinaire, je voulus lui faire comprendre que je n’étais pas si niaise qu’il le pensait :

— Quel est ton dessein, lui dis-je ? Comporte-toi en homme ou bien laisse-moi tranquille !

— Ma chère, réplique-t-il, puisque tu es disposée à te montrer complaisante, tu vas voir comment je sais me comporter à l’occasion.

— As-tu jamais eu affaire, poursuivis-je, à une fille vierge ?

À ces mots je le vis trembler de tous ses membres. Sans tarder il m’étend cependant à terre, prend place entre mes cuisses, humecte ma fente de salive et en use de même à l’égard de son arme virile, dont il se met à travailler entre mes grandes lèvres : à force de frotter et de pousser, son membre pénètre graduellement. Je me sens alors en proie à toutes les ardeurs de la passion ; des larmes brûlantes coulaient de mes yeux au moment où il achevait son opération. — Enfin, m’écriai-je, je suis arrivée à mon but ! Quand il s’est introduit jusqu’au fond, il se met à genoux ; je soulève mes hanches pendant qu’appuyé sur ses mains, il m’assaillait. Sans doute la douleur se peignait sur mon visage et dans mes yeux, mais le plaisir l’emportait encore sur elle. Dans