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cependant il appuyait sa tête sur mon dos. Ainsi continua-t-il de m’assaillir jusqu’à ce qu’il ait assouvi sa brutale passion.

Alors je pus me dégager quelque peu de son étreinte et, sans pouvoir distinguer derrière moi, je le sentis se lever de dessus mon échine. Sans perdre un instant, il tire une corde de son caïque et me lie les bras et les jambes, puis il arrive par derrière, pénètre violemment dans mon ouverture postérieure et me cause une douleur si insupportable, qu’elle m’arrache un cri.

— Hélas ! lui dis-je, si tu veux user de moi, au moins n’enfonce ton énorme outil que devant, car tu me fais souffrir actuellement un atroce supplice ; je ne puis vraiment supporter pareille torture.

À ces mots il se retire, mais la violence de l’assaut m’avait mise en sang.

— Puisque tu as bien voulu, ajoutais-je, exaucer ma prière, je cesse de te résister et m’abandonne à ta discrétion.

Il se lève alors de dessus moi, me délie et je remets la corde à l’eau. Couchée tout de mon long je me livrais aux affligeantes réflexions que me suggérait la singulière situation d’être ainsi prise.

Pendant que j’étais absorbée dans mes réflexions, étendue sur le dos, je le vis se placer entre mes cuisses, prendre sa verge en main et l’introduire selon son désir