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— De grâce, lui dis-je, prends ce que j’ai sur moi, mais ne me maltraite pas.

— Je méprise ce que tu m’offres, mon dessein est de jouir de toi.

À ces mots, je me mets à déployer toutes les ressources de ma parole, à évoquer devant lui l’effrayant spectacle des peines éternelles. — Quelle honte, lui ajoutais-je en citant un poète, que de renoncer au paradis pour une femme !

— Malgré ce beau distique, réplique-t-il, comme il n’est pas probable qu’un visage d’ange comme toi me tombe de nouveau sous la main, tu ne me feras pas abandonner mon entreprise avec des paroles.

Cesse de t’entêter, abandonne la voie de la résistance et soumets-toi de bonne grâce ; nous goûterons ensemble les plus grands plaisirs du monde ; de ta vie tu ne trouveras meilleure occasion.

Ces paroles me jetèrent dans une si étrange confusion que je ne pus lui faire aucune réponse. Sans hésiter, il se jette sur moi, me saisit par les cheveux et me fait sortir du caïque. Puis il pèse sur mes épaules, me force à me baisser en s’appuyant sur mon dos, relève mes jupes, fait glisser mon chalwar et se découvre lui-même, me laissant voir sa verge.

Il l’introduit par degrés, d’une façon que je ne saurais décrire et la fait aller violemment depuis l’orifice du vagin jusqu’à la hauteur de mon nombril ;