se place entre mes cuisses et sort une verge semblable à celle d’un âne, qui me saisit de frayeur. Sans pouvoir m’en empêcher je me détournai ; je ne savais plus vraiment où j’en étais. Lui, cependant, riait aux éclats de ma surprise. — Ne crains rien, ma belle, me dit-il ; tu ne saurais concevoir quelles jouissances il procure ! As-tu jamais vu un gaillard aussi bien monté que moi ! Regarde-moi un peu cela !
Tout en cherchant ainsi à me rassurer, il ne me laissait point de repos : il fit si bien qu’il plaça son membre à l’endroit voulu et pénétra entre les grandes lèvres : je souffrais, mais je jouissais. Tantôt je me sentais partir comme si le sommeil se fût emparé de mes sens et tantôt je me réveillais comme en sursaut ; à mes premières craintes avait fait place un vif sentiment de plaisir ; enfin je goûtai, comme conclusion, des délices qui dépassent toute description.
À partir de ce moment j’abandonnai mon métier et vécus maritalement avec cet homme. Il ne devait me quitter de ma vie, disait-il… Hélas ce bonheur et ces doux moments n’eurent qu’une bien courte durée.
Ainsi parla-t-elle.
II
La Voisine.
Alors une autre jeune fille s’avance vers le fils du vizir, lui adresse le salut et prend la parole.