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X

Des endroits à flairer.


On sait que les endroits à flairer et sentir sont : le cou, les joues, le front, les lèvres, la chevelure, l’intervalle des seins semblables à des oranges, le nombril pareil à un coing, et le pénis semblable à la croupe dodue d’une oie grasse ; telles sont les meilleures parties à flairer. Si vous avez affaire à une personne soigneuse d’elle-même, vous respirerez des odeurs préférables aux parfums du musc et de l’ambre gris : votre plaisir, votre jouissance, votre satisfaction seront bien autres, car, chez vous, naîtront les virils désirs.


XI

De quelques ruses utiles.


On sait que, chez certains, l’éjaculation est rapide et chez d’autres trop tardive au gré de leurs désirs. Ainsi ils s’attirent les reproches de la femme qu’ils privent d’une partie de ses plaisirs : que leur esprit comme leur cœur s’attachent à nos discours.

S’il s’agit d’un amant trop lent qui possède une maîtresse prompte, il ne lui faut, pendant l’action, penser à rien autre chose. S’il veut arriver rapidement, et son amante fût-elle dépourvue de toute grâce, il doit se la figurer comme charmante, comme douée d’une