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met à genoux. Dans cette situation, il pénètre où il lui plaît ; au milieu des caresses, l’éjaculation se produit et ils goûtent le suprême plaisir. On nomme cette manière l’Amoureuse. Il n’y a pas longtemps que cette façon d’opérer est inventée, bien qu’elle soit des plus commodes et ne cause aucune fatigue.

Nous voulons cependant indiquer encore, aux amateurs de plaisir, une autre manière de mettre en œuvre le bâton viril. La belle, couchée sur le dos, met sous elle un gros coussin ; ainsi sa tête est placée dans une position basse et elle présente ses charmes secrets. L’homme arrive et s’étend sur elle ; elle l’étreint de ses jambes et entoure son cou de ses bras, pendant qu’il la saisit à bras le corps. L’ouverture de devant et celle de derrière se présentent à lui aussi clairement que l’œuf d’une oie en train de pondre : il s’introduit entre les grandes lèvres et pénètre jusqu’au plus profond du réduit. C’est la Balayeuse.

Voilà ce que nous avions à dire dans ce supplément, nous allons passer maintenant à un autre sujet.


VIII

Des menues gracieusetés.


On sait que la première chose pour une femme qui veut exciter la passion est la caresse et la cajolerie ; l’amour et l’inclination naissent des minauderies et des