Page:Tīfāšī - Le Livre de volupté, 1878.djvu/56

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 28 —


elle le sent pénétrer, elle se met à prononcer des mots entrecoupés : — Hélas ! Cruel ! et cela en le serrant de ses bras. Il ne s’en inquiète pas et, aussi ardent qu’un étalon du Guilan, il ne s’arrête à nul obstacle et s’avance tant qu’il peut ; ainsi placés ils savourent les plus doux plaisirs jusqu’à ce qu’enfin ils jouissent. C’est l’Active.

Sixième. — La femme appuie son visage sur le bord d’un lit et présente son derrière. L’amant s’avance vers elle et pénètre doucement, tout debout ; bientôt l’éjaculation se produit. C’est l’Arrosoir.

Septième. — Ils sont à genoux, l’un devant l’autre et se touchent de si près qu’il se sentent les cuisses. Il met son dard où il faut pendant que la belle l’encourage des yeux ; quand l’érection s’est produite, il s’introduit et bientôt il goûte le suprême plaisir. Cela s’appelle l’Opposition.

Huitième. — Elle est debout, il se place devant elle entre ses jambes, l’entoure de ses bras et introduit son poignard dans la gaîne : alors une respiration saccadée s’échappe de leurs narines et le moment de la jouissance arrive. C’est la Satiété.

Neuvième. — La belle se place la figure contre la muraille, les mains posées contre elle, elle présente le derrière. Ainsi découverte et les jambes écartées, l’homme vient se placer entre elles ; sa verge se dresse, il la met où il lui plaît, remue et s’agite ; ainsi ils jouissent tous deux. C’est à l’Étourdie.