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sur lui, le genou gauche en l’air et la jambe droite étendue. Il la prend entre ses bras et l’attire vers lui. Bientôt le désir agit sur sa verge et, pleine d’une amoureuse vigueur, il l’introduit où il lui plaît. Alors, la belle, haletante, pousse de petits cris étouffés : — Ah ! Ah ! cruel ! Par pitié ! Miséricorde ! Enfin il jouit. C’est la Boîteuse.

Quatrième. — Elle se met à quatre pattes, les coudes appuyés sur le coussin d’une chaise. Dans ses mains est un tambour de basque et, par son chant, elle excite l’ennemi au combat, tout en imprimant à ses reins un voluptueux balancement. L’amant, à genoux, joue des castagnettes : tout en fredonnant, il s’approche d’elle par derrière et ils s’accouplent en musique. À force de suivre la mesure, de s’éloigner et de se rapprocher, ils finissent par jouir du suprême plaisir. C’est la Force de l’ouïe.

Cinquième. — La belle se met à genoux, l’homme arrive par derrière et l’étreint de ses bras ; alors elle tourne la tête et ils commencent à échanger des baisers. Puis elle passe un de ses bras par derrière elle, tient la verge en main et la frotte dans l’entre-jambes : quand elle se dresse et après qu’elle a été humectée de salive, elle l’introduit dans le vagin. Au moment où ils commencent à sentir le plaisir et où l’éjaculation va se produire, elle fait mouvoir sa langue dans la bouche de son amant et appuie tant qu’elle peut sur sa verge.