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d’un mutuel plaisir. On appelle cette manière la Suceuse pliée.

Quatrième. — Elle se couche encore sur le dos, mais elle s’appuie sur une de ses jambes en prenant une gracieuse pose ; l’homme alors prend place entre ses cuisses, puis, quand l’idée du plaisir l’excite, il introduit, dans la fente, la tête de sa verge. Après un instant passé ainsi et quand s’approche le moment de la plus douce jouissance, la belle tourne vers lui des yeux pleins d’une aimable langueur ; un tremblement saccadé l’agite tout entière. — Pas si vite, dit-elle, je ne me sens plus, fais-moi jouir ; doucement, doucement, répète-t-elle jusqu’à ce que tout soit fini. Il ne faut pas que la pauvre le traite en rien comme un étranger, mais qu’elle l’embrasse et introduise le poignard. Enfin, ils jouissent tous deux ; cette manière s’appelle l’Heureux Contraste.

Cinquième. — La belle se place sur le dos, mais les hanches soutenues dans une position élevée, au moyen de coussins, de façon à ce que sa tête apparaisse entre ses deux jambes. L’homme vient alors se placer dans l’intervalle ; il mouille de salive l’extrémité de sa verge, l’appuie entre les cuisses pendant que, sur ses épaules, sont posées les jambes de sa belle. Il l’attire à lui et parvient enfin à s’introduire où il faut. Dans l’ardeur du plaisir, un souffle haletant s’échappe de ses narines et, sous lui, la femme gémit et se tourmente, — Cruel !