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avec des yeux languissants, glisse ta main dans son chalwar et caresse-le jusqu’à érection. N’oppose ensuite aucune résistance à ses entreprises, laisse-le s’introduire dans ta fente et s’en couvrir la petite tête comme d’un bonnet velu.

Au sujet des aberrations de la passion voluptueuse Koran-bey s’exprime ainsi :

Un homme, alors âgé de vingt-cinq ans, se livrait à la fréquentation des prostituées ; certaine de ces femmes consentit un jour à se livrer à lui pour vingt paras (dix centimes). Il se rend alors avec elle dans un champ de maïs. Encore bien qu’il s’agît d’une vieille beaucoup trop élargie, il se couche sous elle, met au jour un objet long d’un pied et s’apprête à faire l’amour avec le même entrain que s’il avait eu affaire à un tendron de douze printemps. Il s’introduit entre les grandes lèvres et sous elle il s’agite et gémit ; un bruyant mouvement de va-et-vient se faisait entendre : il jouit ainsi d’un tel plaisir, malgré l’âge de la belle, que, pendant longtemps, il préféra les vieilles aux jeunes tant cette façon d’opérer lui avait plu.

Béchir-Effendi rapporte l’anecdote suivante au sujet du même Koran-bey.

Une femme plus qu’octogénaire rôdait souvent autour de la cellule de Koran-bey. — Il nous faut, se dit-il, exaucer ses vœux et mériter ses prières. Dans l’opinion qu’elle sollicitait quelque galante aumône, il se dis-