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agréablement d’elles. Tout le long du jour elles éprouvent, entre les grandes lèvres, une démangeaison qui les porte à un incessant frottement. L’urine qui se produit dans ce cas est des plus saines et sa sortie équivaut à une purification, car elle est alors formée de la crème des substances laiteuses. De plus, quand vient la nuit, les grandes lèvres se collent l’une contre l’autre et, toutes fermées qu’elles sont alors, elles exhalent une odeur plus suave que la bouche d’un galantin.

Koran-bey, le bien-aimé, s’exprime ainsi : — Subtil, ingénieux et expérimenté comme je le suis, je conseillerai de s’abstenir de l’action d’amour pendant le sommeil de la belle, quelque violents que soient les désirs et la passion dont vous soyez agités, car alors la purifiante et agréable humidité dont nous avons précédemment parlé ne se produit point. Pour la même raison, ajoutent les auteurs, abstenez-vous de toute fille qui n’a point dépassé sa douzième année.

Pir-Ali-Hafiz donne la limite de treize à dix-huit ans comme la plus convenable pour user des filles.

Hanem-Abla conseille de se tenir entre quinze et vingt ans.

Mahmoud le Gaznevide prétend que tout âge est bon du moment où la fille inspire des désirs, du moment où elle fait naître chez l’homme une passion sensuelle.

Rétis exprime l’opinion que, pour l’action charnelle,