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Alors elle regagne son lit. Resté seul je réfléchis aux conséquences possibles de cette aventure et me résolus à quitter la place avant que l’affaire ait transpiré. Je me recouchai cependant mais, le jour venu, et avant que chacun se fut levé dans la maison, je m’éloignai prestement.

C’est donc avec raison que les sages, le Koran et Hippocrate, après avoir compris quelle est la violence des passions de la femme, conseillent de ne point la toucher de la main, de la couvrir d’un voile, de ne point chanter devant elle et d’éloigner de sa vue les images sensuelles.


VII

Comment un jeune garçon échappa
à deux amateurs.


Un homme riche, nommé Koran, grand amateur de garçons, et un certain cheickh Nedji résolurent de satisfaire leur passion sur un enfant.

Le Cheickh conduit un aimable gamin dans un jardin planté d’orangers, c’était un nouveau venu et le fils d’un baboutchi, (faiseur de babouches.) — Viens, lui dit ce jeune débauché, que je t’apprenne à t’égayer à la façon des baboutchis.

Alors il se découvre. — Il me faut user de lui ! s’écrie le cheickh. Alors il tire sa verge, mais ce bon vieux qui, du reste, aurait donné sa vie pour jouir de lui, ne put réussir dans son entreprise. Il n’était plus d’âge