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Nous n’étions point encore enivrés mais, pleins de cette douce gaieté que donne la coupe, nous chantions de joyeux refrains. Je sentais mon âme bouillonner de passion, aussi ne pus-je m’empêcher de joindre un soupir aux gémissements du tambourin de ma compagne.

Elle s’aperçoit de l’état de mon âme, met de côté son instrument, m’entoure de ses bras et me dit : — Pourquoi soupirer, mon ami, tu n’es pas venu ici pour cela, mais bien pour te livrer avec moi au plaisir et à la joie.

À ces mots, elle dénoue prestement la coulisse de mon chalwar et se met à passer une main douce comme coton sur mon plus précieux ornement. Puis elle relève ses vêtements et me met ainsi à même de caresser ses plus secrets appâts. Sans plus tarder, j’étends la main et la porte entre les grandes lèvres, à la porte d’amour.

— Ta passion est-elle déjà passée, me dit-elle alors par manière de railler ? À ces mots, elle m’entoure de ses bras ; la patience m’échappe, elle m’attire vers elle et je commence à frotter entre les grandes lèvres. Elle s’y prête de bonne grâce et bientôt nos désirs atteignent au paroxysme. Alors je me place entre ses cuisses, je m’agite comme un fou dans sa fente aussi rose que pastèque et frotte, d’une épissure à l’autre, à la recherche de la porte des délices ;