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celles de la rosette. Il est, de plus, des galants dont les dispositions changent et en viennent à chercher une autre façon de besoigner que par-devant ; certains, parmi eux, s’en tiennent ensuite à la porte de derrière et se dégoûtent du gracieux réduit propre à la femme ; telle est la fâcheuse fin où conduit pareil penchant. De fil en aiguille il mène à la sodomie et au dégoût de la femme ; leur inclination les subjugue de plus en plus, ils en viennent à s’attacher uniquement à se rendre maîtres de toutes les finesses et de tous les secrets de cette façon d’agir et à mettre leur gloire à décrire et détailler en connaisseurs les diverses manières de s’y prendre.

Nous dirons cela que si l’on parle de source des plaisirs et des plaisirs souverains, que si l’on donne ainsi, au réduit secret de la femme, plus de noms divers qu’il n’y a de lettres dans l’alphabet, c’est pour indiquer que, là, les plaisirs à prendre dépassent tout dénombrement. Si on le nomme plus communément la fente, il y a cependant plus de quatre-vingts façons différentes de le désigner. Cette abondance indique clairement de quels nombreux bienfaits la providence nous a gratifiés par cette voie, elle fait également ressortir combien leur dégustation et leur recherche est chose légitime et naturelle. Il y a, de plus, vingt-huit manières d’en parler sous la forme d’une chose altérée et brûlante et chacune d’elles est en rapport avec un genre de bien-