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faire partie, de s’élever au-dessus de toutes les autres par l’immensité de ses travaux et la grandeur de ses découvertes. (Écoutez, écoutez !) Avant que je vous communique, Messieurs, celle dont le sort a gratifié ma faiblesse, permettez que je trace un aperçu rapide des progrès qui ont signalé la marche de l’esprit humain dans la science de l’astronomie. »

Ici Guignard établit que les premiers hommes n’ont pu avoir des connaissances profondes en astronomie, et discute en particulier la question relative à la tour de Babel : à savoir si elle fut un phare, un clocher ou un observatoire ; et il conclut pour le doute. Avant de passer outre, il jette un coup d’œil sur l’ensemble des peuples antédiluviens, examinant en passant s’il est possible de fixer trigonométriquement la hauteur du mont Ararath, ce qui le conduit à des considérations géodésiques qui terminent son exorde. Après quoi il boit un verre d’eau sucrée ; les savants baillent, plusieurs toussent, et cinquante-deux éternuent dans leurs jabots.

IV.

Guignard passe ensuite à la Chaldée, à Babylone et l’Égypte. Il traite en détail des obélisques, des