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seconde, comme l’a calculé depuis Jean Renaud, arpenteur assermenté, descendant de Ticho-Brahé, par les femmes. Aussi le docteur était-il soumis depuis longtemps à une lutte entre les forces centripète et centrifuge, craignant à chaque instant que cette dernière ne l’emportât. À la fin, l’ouragan étant devenu irrésistible, le docteur Festus fut lancé par la tangente à une élévation où aucun docteur n’est parvenu, ni avant ni après lui.

La force armée ne s’aperçut pas d’abord que l’habit, après lequel elle courait, était parti pour le haut des airs ; mais quand le vent se fut un peu calmé et qu’elle eut vu l’aile libre et l’habit aux nuages, elle partit aussi par la tangente, afin de le rattraper. Mais lancée par une force moindre, et retardée par le poids des armes, elle n’avait pas l’essor nécessaire pour l’atteindre.


FIN DU TROISIÈME LIVRE.