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ACTE PREMIER





Scène I.

SIMON, SOSIE, Esclaves chargés de provisions.
SIMON.

Vous, portez ceci au logis : allez. Sosie, approche : deux mots.

SOSIE.

C’est dit, croyez-le. Il faut avoir bien soin de tout ceci.

SIMON.

Autre chose encore.

SOSIE.

Qu’est-ce que mon savoir-faire peut de plus pour vous ?

SIMON.

Il n’est pas besoin de ton savoir-faire pour le projet que je médite, mais des qualités que j’ai toujours reconnues en toi, la fidélité et la discrétion.

SOSIE.

J’attends que vous me disiez.

SIMON.

Depuis que je t’ai acheté tout petit, tu n’as toujours trouvé chez moi que justice et bonté durant ton esclavage, tu le sais. D’esclave, je t’ai fait mon affranchi, parce que tu me servais avec dévouement. Le plus grand salaire qui fût en mon pouvoir, je te l’ai donné.



    luste, Jugurtha, X ) — Quant à l’opportunité de cette confidence en pleine rue, voyez Corneille, Examen de la galerie du palais.