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la faculté de séparer par des pores absorbans, l’air qui se trouve mêlé à l’eau, et de s’en approprier l’influence nécessaire à l’entretien de la vie de ces animaux.

Le manteau des mollusques est la partie de leur corps la plus apparente à l’extérieur. C’est une membrane plus ou moins épaisse, musculeuse, très-sensible, qui enveloppe plus ou moins le corps de l’animal, et dont la grandeur, la forme et les attaches varient beaucoup selon les genres et même les espèces.

Les organes du mouvement progressif des mollusques consistent dans les uns, en un disque musculeux et glutineux sur. lequel ils rampent par des mouvemens ondulatoires et qui leur sert de pied. Dans les autres, c’est tantôt un pied musculeux alongé qui sert de filière à l’animal lorsqu’il veut s’attacher sur des corps marins ; tantôt c’est un pied cylindrique qui s’alonge ou $e contracte pour opérer les mouvemens dont l’animal a besoin, et tantôt c’est un pied applati et tranchant qui sert aux uns de point d’appui pour s’avancer, et aux autres de ressort pour sauter avec force.

Les tentacules des mollusques sont, ou des espèces de cornes mobiles non articulées, contractiles, ou de simples filets, doués les uns et les autres d’un sentiment très-fin, très-délicat,