plus ordinaire est celui dont l’altération n’a fait que détruire la partie animale, c’est-à-dire cette partie gélatineuse ou membraneuse qui se trouvoit mélangée avec sa partie crétacée : en sorte qu’après la destruction de cette partie animale, la coquille est presqu’uniquement composée de matière calcaire. Cette coquille alors a perdu son luisant, ses couleurs, et souvent même sa nacre si elle en avoit ; car on sait qu’elle ne les devoit qu’à la présence de cette partie animale mélangée avec la partie crétacée lorsqu’elle étoit dans son état frais ou marin. Dans cet état d’altération, la coquille dont je viens de parler est ordinairement toute blanche. Quelquefois néanmoins, long-temps enfoncée dans un limon qui l’a empreinte de particules colorées, cette coquille fossile a une couleur particulière ; mais elle ne lui est pas propre.
En France, les coquilles fossiles de Courtagnon près de Reims, de Grignon près Versailles, de la ci-devant Touraine, &c. sont presque toutes, encore dans cet état calcaire, avec, la privation plus, ou moins complète, de leur partie animale, c’est-à-dire, de leur luisant, leurs couleurs propres et leur nacre.
D’autres fossiles ont éprouvé une altération telle, que non-seulement ils ont perdu leur