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qui doivent nous porter à étudier ces singuliers animaux ; je peux faire voir que l’homme a en outre le plus grand intérêt de les connoitre pour sa propre utilité.

En effet, on sait que beaucoup de mollusques, d’insectes, de vers, Scc. présentent pour la médecine, les arts, le commerce et l’économie domestique, des objets d’utilité sans nombre, souvent même de la plus grande importance. Ainsi le ver à soie, la cochenille du Mexique, celle de Pologne, le kermès, l’abeille, les cjmips, qui produisent les noix de galle, les cochenilles, productrices de la gom-me-lacque, les sang-sues, les huîtres, les écrevisses, &c. &c. prouvent déjà que les animaux sans vertèbres fournissent aussi à nos arts et à nos besoins, comme les autres branches de l’Histoire Naturelle, et qu’ils méritent d’être étudiés et connus.

Mais on peut faire voir encore qu’outre l’utilité considérable que l’homme peut retirer d’un grand nombre de ces animaux ou de leurs productions, il a le plus grand intérêt de chercher à les bien connoître pour se mettre à l’abri du mal qu’ils font pour la plupart, et des dégâts qu’ils peuvent occasionner. Les végétaux, les animaux, l’homme même n’en sont point épargnés. Un grand nombre d’insectes