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le nombre et dans la réunion des principales facultés de l’animalité ; tandis que les animaux sans vertèbres et sur-tout ceux de la dernière classe (les polypes) en offrent, comme vous le verrez, le minimum.

En effet, en considérant d’abord l’organisation animale la plus simple, pour s’élever ensuite graduellement jusqu’à celle qui est la plus composée, comme depuis la monade qui, pour ainsi dire, n’est qu’un point animé, jusqu’aux animaux à mamelles, et parmi eux jusqu’à l’homme, il y a évidemment une gradation nuancée dans la composition de l’organisation de tous les animaux et dans la nature de ses résultats, qu’on ne sauroit trop admirer et qu’on doit s’efforcer d’étudier, de déterminer et de bien connoître.

De même, parmi les végétaux, depuis les byssus pulvérulens, depuis la simple moisissure[1] jusqu’à la plante dont l’organisation est la plus composée, la plus féconde en organes de tout genre, il y a évidemment une gradation nuancée en quelque sorte analogue à celle qu’on remarque dans les animaux.

Par cette gradation nuancée dans la compli-

  1. Telle peut-être que le mucor viridescens qui semble être le minimum de la végétabilité.