pourvus de colonne vertébrale soutenant la tête et faisant la base d’un squelette articulé.
Aussi leur corps est-il mollasse, éminemment contractile ; et parmi ces animaux ceux dont le corps reçoit quelqu’affermissement, c’est presqu’uniquement à la consistance de ses tégumens ou à celle de ses enveloppes extérieures qu’ils en sont redevables. Si dans certains de ces animaux l’on trouve des parties dures dans leur intérieur, jamais ces parties ne forment la base d’un véritable squelette, et ne fournissent de gaine à une moelle épinière. On ne sauroit donc comparer convenablement ces parties dures à une colonne vertébrale, comme on a essayé de le faire.
Parmi les animaux sans vertèbres ceux qui ont des pattes en ont au moins six, et il y en a qui en ont beaucoup davantage.
Les animaux sans vertèbres n’ont pas de véritable sang, c’est-à-dire n’ont pas en propre ce fluide mixte constamment rouge, composé de trois parties distinctes, qui se forme et existe essentiellement dans les principaux vaisseaux des animaux à vertèbres. Mais, à sa place, les animaux sans vertèbres ont une sanie blanchâtre, rarement colorée en rouge, et qui paroît n’être qu’un fluide alimentaire plus ou moins modifié par l’action des organes.