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à celles de ses lois qui régissent ses développemens, ses changemens d’état, les phénomènes de son organisation, son sentiment intérieur, ses penchans, la direction des pensées qu’il exécute ; de quelle importance ne doit donc pas être pour l’homme l’étude ou la connaissance de cette même nature dont il est si dépendant !

Quelle autre science pourrait lui être plus directement utile, en effet, que celle que constitue l’histoire naturelle, que cette science qui a pour objet la connaissance de la nature, de ses lois, de ses opérations, de ses produits ; qui considère non-seulement les corps perceptibles, de quelque règne et dans quelque situation qu’ils soient, mais, en outre, les mouvemens qu’on observe dans beaucoup d’entre eux, les agitations qu’ils éprouvent dans leurs parties, les résultats des relations qu’ils ont les uns avec les autres, les changemens lents ou prompts qu’ils subissent, les phénomènes produits, soit hors d’eux, soit en eux-mêmes, par les suites des relations citées, enfin, les lois qui dirigent ces mouvemens, ces agitations, ces changemens, en un mot, ces phénomènes dans tous les cas ?

Si c’est là l’objet de l’histoire naturelle, l’homme