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sont également susceptibles de développemens, d’acquérir une éminence, un perfectionnement plus ou moins considérables, enfin de subir des altérations plus ou moins grandes dans leur intégrité, et cela, de part et d’autre, dans des rapports parfaits. Cette considération, toujours et partout constatée par les faits, lui fera sentir l’importance de régler, par l’observation des lois de la nature, d’une part, tout ce qui concerne son être physique ou qui se trouve en relation avec lui, et, de l’autre part, ce qui est relatif aux actes de sa pensée.

Relativement à son être physique, deux ordres de considérations doivent partager l’attention de l’homme, parce qu’à l’égard de l’un et de l’autre, la connaissance des lois de la nature lui est d’une nécessité absolue.

Par le premier de ces deux ordres, il s’occupe de l’étude de sa propre organisation, des lois qui dirigent ses différens actes, de celles qui concernent les fonctions de ses divers organes, des causes qui peuvent troubler leur harmonie, altérer leurs facultés, et il entreprend d’y remédier, sans se mettre en opposition avec les lois de la nature. Sauf une comparaison plus étendue avec les autres organisations animales, dont il peut obtenir beaucoup de lumières, je n’ai rien à lui proposer